C'est toi, c'est moi c'est lui...

Publié le par sab

Nomade sédentaire que la misère a mit dans des situations précaires
Parfois une bouteille à la main pour oublier son destin, voulant une amnésie d'un instant.

Il n'y a pas une artère à paris où ne s'est pas niché l'un de ces nomades sédentaires,
A l'approche de l'hiver, les tentes fleurissent comme des champignons sur les trottoirs de la misère...

L'air pur c'est à l'année,
Hiver, Autonne, Printemps comme Eté.

Parfois on leur donne une petite pièce histoire de se donner "bonne consciance", parfois on feint l'ignorance... On baisse la tête et on avance.

Un bol de soupe une goutte dans la marmitte

Impopulaire,
trainant sa ganache de soupe populaire en soupe populaire.

Le sdf c'est moi, c'est toi, c'est lui...
Longues sont les nuits dans les draps de l'insomnie.

Quant l'hiver vient couvrir la ville de son manteau blanc,
éteingnant le souffle des vivants

La faim tiraille les entrailles

Les ignorer c'est nous ignorer, ne pas regarder en face la triste réalité
Leur réalité, NOTRE réalité.

Publié dans Poeme-histoire

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